« La voix de Tolu Oloruntoba dans The Junta of Happenstance est métaphoriquement riche, à la fois réfléchie et autoritaire, et d’un lyrisme surprenant. Parcourant l’histoire et les mythes, la parole de l’auteur s’adresse aux mondes d’aujourd’hui et de demain, où l’on appréhendera les choses selon de nouveaux schémas. La maîtrise et l’esprit dont fait preuve ce premier écrit en font une œuvre à part, qui enrichit notre vision de la littérature. »
– Comité d’évaluation par les pairs : Kaie Kellough, George Murray et Anna Marie Sewell
Personnelle, primordiale et rythmée par une langue syncopée, cette première œuvre de poésie de Tolu Oloruntoba, The Junta of Happenstance, offre un recueil des mal-aises. D’abord au sens traditionnel du terme, comme l’auteur puise ici dans l’expérience qu’il a vécue comme médecin; ensuite au sens figuré, comme c’est aussi cette notion qui est sous-jacente à la dysfonction familiale, à l’expérience des (im)migrants et à l’anxiété engendrée par le monde urbain et le monde de l’entreprise. Aux prises avec l’injustice sociale, Tolu Oloruntoba évolue dans le moment présent avec empathie et intelligence, dégageant de la beauté du chaos, de la force de la souffrance. The Junta of Happenstance est une première oeuvre solide et importante.
Tolu Oloruntoba a vécu au Nigéria et aux États-Unis avant de s’installer à Vancouver, région métropolitaine du territoire des Salish de la Côte. Médecin de première ligne au début de sa carrière, il administre maintenant des projets de soins virtuels. Sa poésie a été nommée finaliste au Prix Pushcart, tandis que son premier court recueil Manubrium a été finaliste au bpNichol Chapbook Award. The Junta of Happenstance est son premier recueil de poésie intégral.
Photo : Fractal Studio
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